Le député national Francis ILUNGA WA ILUNGA a déposé le mardi 29 avril 2025 une interpellation visant le ministre d’état aux infrastructures et travaux publics, Alexis GISARO MUBUNI. A en croire l’auteur de la dite interpellation cette initiative fait suite à une question écrite adressée au chef des infrastructures, dont les réponses n’étaient pas convaincantes.
La situation déjà catastrophique de la cité portuaire de Bena Dibele, une localité du territoire de kole dans la province de Sankuru déchirée par les érosions ne cesse de se dégrader. Cette situation déjà engloutissante est à la base de la disparition de cette cité portuaire.
Dans sa recherche du pourquoi et du comment, l’élu de kole, Francis ILUNGA WA ILUNGA a usé de l’un des moyens d’information mise à leur disposition par les règlements intérieurs de la chambre basse du parlement, la question écrite. N’étant pas satisfait des réponses du Ministre d’état ayant dans ses attributions les infrastructures et travaux publics, cet élu national de kole a décidé d’user cette fois-ci des moyens de contrôle parlementaire contre Alexis Gisaro, une interpellation, l’accusant de vouloir saper les efforts du chef de l’état.
« Cette cité est non seulement le centre économique de la Province du Sankuru, mais c’est un carrefour de l’espace grand Kasaï. En ce 21ème siècle, nous ne pouvons jamais accepter qu’une cité de grande importance comme ça puisse disparaître au vu et au su du Ministre des ITP. Une chose qui nous étonne, la Province du Sankuru a dans son sein deux grandes sociétés para-étatique qui sont envoie de disparition totale, là nous avons constaté une façon de violer intentionnellement la vision du chef de l’État, qui se résume sur la consolidation des acquis et les acquis pour nous les Sankurois, c’est de protéger les entrepôts de l’ONATRA, protéger l’unique station que nous avons sur toute l’étendue de la Province, la station Cobil dont ses entrepôts sont logés dans la cité portuaire de Bena Dibele, » a déclaré le député national Francis Ilunga.
L’interpellation déposée, il reviendra au bureau de l’Assemblée nationale de le programmer dans l’ordre du jour des prochaines plénières. Cette action parlementaire peut donner lieu soit à des recommandations soit à une motion de censure avec la signature d’un quart d’élus nationaux, cela dépendra de la capacité à convaincre de l’interpellé.
✍🏾 Michel Kasanga
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