
La situation politique dans la province du Kasaï Central continue de se détériorer, mettant en lumière ce que certains qualifient désormais comme une main noire opérant au sein du Ministère de l’Intérieur. Après une série de télégrammes aux contenus tendancieux, une nouvelle tournure inquiétante intervient avec la demande du Vice-Premier Ministre Jacquemain Shabani Lukoo Bihango, qui a ordonné de sécuriser le siège de l’Assemblée Provinciale afin d’empêcher la tenue des plénières.
Ce qui suscite la polémique est que ces plénières, pourtant essentielles au fonctionnement démocratique de la province, n’ont jamais été officiellement suspendues. Leur maintien est donc légitime, ce qui soulève la crainte que cette intervention du gouvernement vise en réalité à déstabiliser la gouvernance locale.
Le Député national Marcel Tshipepele dénonce une incapacité manifeste du Ministère de l’Intérieur à gérer la crise politique croissante. Selon cet élu du Kasaï Central et de la ville de Kananga, cette démarche s’inscrit dans une logique de déstabilisation orchestrée, appuyée par la complicité de certaines figures influentes du terroir, bien identifiées et considérées comme ayant la main mise sur le ministère à travers leurs réseaux.
Face à cette dynamique perturbatrice, les acteurs politiques et la population locale annoncent qu’ils tireront toutes les conséquences nécessaires pour défendre la stabilité et la légitimité démocratique dans la région.
Cette situation traduit un signal alarmant sur l’état de la gouvernance dans le Kasaï Central, où des initiatives visant à fragiliser les institutions provinciales suscitent des préoccupations quant à la volonté de certains acteurs de faire perdurer une crise au détriment de la cohésion sociale et du respect des institutions démocratiques.
✍🏾Michel Kasanga
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