
Lundi 16, l’Assemblée provinciale du Kasaï Central a été le théâtre d’échauffourées entre députés, mêlant tensions et violences. La salle des plénières s’est transformée en véritable ring de boxe, avec des meubles cassés et d’autres biens détruits, témoignant d’une crise institutionnelle profonde qui secoue cette institution.
Quelques jours seulement avant cet incident, le Député National Marcel Tshipepele attiré l’attention sur la gravité de cette situation à travers une motion d’information à l’Assemblée nationale. L’élu de Province du Kasaï Central et de la Ville de Kananga avait notamment interpellé le Vice-Premier Ministre de l’Intérieur, lui demandant de prendre ses responsabilités dans la gestion de cette crise qui fragilise davantage les institutions provinciales.
Il apparaît aujourd’hui que l’attitude de certains acteurs à l’échelle nationale pourrait avoir contribué à cette instabilité. En privilégiant la politique de la tension plutôt que la recherche de solutions apaisantes, il semble que des décisions aient été prises au détriment de la stabilité, alors que la nation est déjà confrontée à une période difficile, notamment face à l’agression rwandaise à l’Est.
Il est urgent que toutes les parties prenantes oeuvrent pour la restauration de la paix et de la stabilité dans ces institutions, afin de promouvoir la cohésion et le bon fonctionnement des structures démocratiques essentielles à la gestion du pays.
✍🏾Michel Kasanga
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