
Le Professeur Jacques Djoli Eseng’eekeli, porte-parole de la Chambre basse du Parlement, a participé au huitième colloque international organisé du 10 au 12 juillet 2025 par le Collège des Hautes Études Stratégiques et de Défense (CHESD). Ce congrès, axé sur « Diplomatie et opérations militaires : articulation pour une paix et un développement durable dans les Grands Lacs », a réuni plusieurs experts.

Lors de son intervention, le Professeur Djoli a souligné que les crises en RDC sont souvent causées par des influences extérieures, notamment sur le plan sécuritaire. Il a insisté sur l’importance de la planification stratégique, qui a toujours manqué depuis 1960, pour renforcer la capacité de résistance du pays face aux convoitises étrangères.

Il a également identifié la corruption comme une faiblesse majeure de la RDC, citant des exemples de pays comme le Ghana, Maurice et Singapour qui ont pris des mesures fermes contre ce fléau. Pour lui, la lutte contre la corruption doit devenir une politique nationale afin de redonner ses ressources à l’État et garantir un développement équitable.
Dans un contexte marqué par des tensions avec le Rwanda à l’Est du pays, le Professeur a souligné l’espoir suscité par la signature récente de l’Accord de paix à Washington, entre Kinshasa et Kigali, sous l’impulsion diplomatique du chef de l’État.
✍🏾 Par Michel Kasanga
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