Le contexte politique en RDC révèle une réalité douloureuse : la fragilité des alliances et la manipulation systématique par ceux qui détiennent le pouvoir. Vital Kamerhe, homme de conviction et de foi politique, incarne cette lutte pour une vision sincère du pays. Pourtant, l’histoire récente et le présent témoigne qu’il est victime d’un mariage politique sans amour, souvent dicté par des intérêts obscurs.
Dès son arrivée au poste du directeur de cabinet du Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi, Kamerhe a été traîné dans une machenée de procès montés de toutes pièces par ses détracteurs et les ennemis de la Nation Congolaise, notamment celui dit « des 100 jours ». Il s’agissait moins d’établir la justice que de neutraliser une force politique capable de faire trembler certains cénacles. La conquête du poste de président de l’Assemblée nationale a été difficile, lourdement arrachée, et sa présidence sabordée de l’intérieur par un système qui ne tolère pas la différence ni la voix dissonante.
Aujourd’hui, face à un péril intérieur constant – budget de fonctionnement ridicule, personnel impayé, attaques incessantes –, il est légitime de se demander : faut-il continuer à lutter dans un tel contexte ? Se battre pour quelqu’un qui ne vous soutient pas est une forme d’auto-flagellation ? Les réponses résideraient dans la revision des alliances peut-être !
Le Congo ne doit pas se laisser enfermer dans cette spirale de la répression et de l’uniformisation. La véritable force réside dans la diversité, dans la capacité de ses fils et filles à s’unir pour défendre la liberté, la justice et le progrès. Exclure ou marginaliser une voix, c’est trahir la patrie.
Il est urgent d’un sursaut collectif, d’un engagement sincère pour un Congo où la justice sert le peuple, et non des intérêts particuliers. La vérité demeure notre plus grande arme face à la déstabilisation orchestrée par ceux qui veulent maintenir leur pouvoir au détriment de l’intérêt général.
Le chemin est encore long, mais l’espoir ne doit jamais être abandonné. La voix du patriotisme doit résonner plus fort que jamais.
✍🏾 Michel Kasanga
Poster un Commentaire